Le blond du couloir (A. le stagiaire)

ob_a96c63_tumblr-ls7lw0rsyy1qbhp9xo1-1280Le couloir ondule de sa blonde condition et son sillage tempête d’essences de patchouli et de castoréum. Son passage dévaste et son oeil annihile ; il est Alexandre aux portes d’Ispahan ou Mitridate disputant la Pahlagonie aux pahlagoniens. Son teint même intimide, car il est d’albumine, de nacre et de soie d’organdi. Sa voix est celle de la bise passant dans les boucles d’Hercule, elle est un rendez-vous au cimetière des Parques, où l’encens amer pique la gorge d’incisions de néroli. Elle est une corde pincée par un janissaire amoureux qui épuise les sentiers pourpres où s’ébrouent syrrhaptes, talèves et tétraogalles.

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