Philippe Boesmans en dix portraits

Souvent de mes amis je prends de nombreuses photos. Sans jamais bien sûr me douter qu’un jour je les regarderai en me souvenant d’eux.

À La Monnaie en 2012
« Le grand compositeur au verre d’eau »
Avec Silvia Costa à La Monnaie à l’occasion de la production de « Julie » à l’Opéra National de Lorraine.
Passant devant un restaurant, je vois Philippe. Je l’appelle, il regarde son téléphone mais ne répond pas et commande un bar en croûte de sel.
Golaud : « Voyez-vous ces grands yeux ? […] Une grande innocence !… Ils sont plus grands que l’innocence !… Ils sont plus purs que les yeux d’un agneau… Ils donneraient à Dieu des leçons d’innocence ! Une grande innocence ! Écoutez : j’en suis si près que je sens la fraîcheur de leurs cils quand ils clignent ; et cependant, je suis moins loin des grands secrets de l’autre monde que du plus petit secret de ces yeux !… Une grande innocence !… Plus que de l’innocence ! On dirait que les anges du ciel y célèbrent sans cesse un baptême !… »
Je ne me souviens pas exactement de ce qui motiva cette photo. Nous parlions de Stéphane Lissner. Philippe avait pour lui une estime considérable.
« Je voudrais que vous preniez de moi un portrait de vieillard sénile dispersant son cresson. »
« Oui, je pourrais imaginer de recevoir ces spaghetti avec une sorte de délectation béate. Si ça te fait plaisir, bien sûr »
« Je voudrais que Boubalou conserve mes decorations. Idéalement, elle les portrait sur son un torse bombé ou, mieux, sur un coussin de velours qui partout la précèderait ».

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